Wiki Héros d'Absalom

Le Haut Conseiller-Général Zaaryt est un personnage de la série de campagnes fan-made Héros d'Absalom. Il s'agit d'un Rakshasa obéissant à la Reine-Croisée Galfrey et dirigeant une forteresse de la Croisade Mendévienne.

Biographie[]

Montée au pouvoir et chute[]

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Zaaryt affrontant d'autres Rakshasas désireux de prendre son titre de Samrata

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Zaaryt lors de ses errances dans les royaumes des hommes

Zaaryt est un Rakshasa ayant basculé aux yeux de son peuple dans le pire des vices : l'allégeance au Bien.

Né en tant que Darshaka, la caste la plus inférieure parmi les Rakshasas, l'homme tigre ne consacre le début de sa vie qu'à jouer avec la souffrance des autres, manipulant à sa guise tout mortel croisant sa route. Au fil du temps, Zaaryt grimpa dans la hiérarchie de sa race, au point d'atteindre rapidement le rang d'Hakima, devenant un seigneur parmi les siens. Cependant, l'ambition dévorante du monstre ne trouvant aucune limite, il continua de tuer, manipuler, torturer, et commettre toutes les atrocités communes à ceux de son espèce. Après plusieurs siècles, le simple servant était devenu un Samrata, seigneur des seigneurs, empereur des Rakshasas. Au fil des années, comme tout Samrata, il fut maintes fois défiés mais toujours invaincu. Grand guerrier connu pour sa férocité, et mage talentueux aux pouvoirs sans limites, entrant dans les légendes de son peuple comme un invincible parmi les invincibles - nombre de ses compatriotes racontant qu'il aurait même accompli l'exploit de vaincre sa mortalité et aurait rejoint les rangs très fermés des Immortels Rakshasas - le règne de Zaaryt était parti pour durer encore des siècles.

"N'y a-t-il donc personne à la hauteur, capable de défier un simple Darshaka ? Craignez-vous un simple serviteur ? Venez à moi que je me repaisse de votre sang." - Zaaryt défiant ses semblables

Cependant, la stabilité de sa position et les siècles passés seul poussèrent le Rakshasa à s'interroger sur de nombreuses choses, dont le but de son existence. Tout en se plongeant dans ses réflexions, Zaaryt s'adoucit, cessant de manipuler les autres, allant même jusqu'à leur venir en aide de plus en plus souvent. Ces actions ne passèrent pas inaperçues, et le seigneur fut rapidement banni des siens, déclassé au rang de Pagala. Étant devenu une honte parmi son peuple, tous tentèrent de le ramener dans le droit chemin de la vie en tant qu'entité Loyale Mauvaise. Zaaryt partagea alors ses réflexions avec ses frères, tentant de leur ouvrir les yeux sur leur condition et les raisons de leur existence. Voyant qu'il leur serait impossible de le sauver, l'ancien seigneur de légende fut condamné à mort, traqué par ceux qui le vénéraient autrefois presque comme un dieu. Durant ses errances, afin de masquer sa race du mieux possible, et pour marquer sa rupture avec son peuple, le guerrier se brisa les poignets et les retourna afin que ses mains semblent dans le bon sens pour les mortels. Il ressouda ensuite les os de ses mains par magie, afin de conserver ses mains dans ce sens, plutôt que retournées comme tous ses compatriotes.

Fin de l'exil[]

Fuyant sans arrêt les tueurs désirant le faire disparaître, errant durant plus d'un siècle dans les royaumes des mortels qu'il vit croître et chuter, il fut finalement recueilli par la Reine-Croisée Galfrey elle-même alors qu'il se terrait dans une ruelle de Nerosyan en 4627 AR. Voyant la détresse de la créature, la meneuse de la Croisade l'emporta au palais pour lui apporter son aide. Formant à l'occasion un lien de fidélité sincère envers la souveraine, Zaaryt prêta serment de la servir en toute manière qu'il pourrait. La conseillant dans ses prises de décisions, et participant activement au développement de la stratégie de contrôle de Galfrey, le Rakshasa resta néanmoins dans l'ombre afin d'éviter que son appartenance à une espèce de nature Mauvaise ne cause de problèmes à sa suzeraine. Une fois le plan de la reine d'installer des personnes de confiance à la tête de plusieurs forteresses lancé, Zaaryt accepta en 4653 AR la lourde tâche de diriger la Tour, forteresse la plus avancée dans les terres de la Plaie, tant afin de l'éloigner de la capitale que par la conviction de la Reine-Croisée que lui seul pourrait diriger une telle forteresse.

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Le Rakshasa tel que la Reine-Croisée l'a découvert

Une fois en poste dans sa place forte, le Rakshasa fit la connaissance du Grand Maître de l'Ordre qui y était assigné. L'intégrité légendaire du Général Vaklo Heidberg, héros de la Deuxième Croisade Mendévienne, causa quelques tensions au départ, mais un respect mutuel et une amitié sans faille finirent par se développer entre eux alors qu'ils échangeaient leurs points de vue, le Rakshasa apprenant au Paladin que l'espèce d'un être ne le définissait pas, et le guerrier apprenant au politicien comment vivre à la lumière.

Quelques temps plus tard, une délégation angélique fut accueillie dans la forteresse, officiellement venue y observer l'efficacité des Croisés dans leur guerre contre les démons, mais également pour surveiller la bonne conduite du Rakshasa. Bien qu'il s'en rendit compte, il fit comme si de rien n'était, comprenant la méfiance du Paradis à son égard. Après leur enquête, ils décidèrent de laisser une ambassadrice sur place pour y garder un lien constant. De prime abord, Maari ressenti une gêne à l'approche de l'homme-tigre de par leurs natures opposées, mais après plusieurs mois passés dans un mutisme complet à se tenir loin de la créature, elle se rendit compte qu'il n'était pas mauvais et agissait toujours de la manière qu'il estimait la plus juste et bonne. Ils se rapprochèrent, et finirent par s'attacher l'un à l'autre, devenant inséparables et vivant une relation particulière où chacun appréciait l'autre et le contrastait, le grand et massif tigre humanoïde maléfique regardant affectueusement la douce et fragile Aasimar à la peau de marbre diaphane.

Rencontre avec les aventuriers et chute de la Tour[]

Lors de sa première rencontre avec les aventuriers, il se montra accueillant et bienveillant, apaisant le général Heidberg et s'amusant de leurs réactions "purement humaines" selon ses propres termes. Appréciant particulièrement la franchise directe de Ciryial, la bonté naïve de Ghimli, et le courage de Julius, il les considéra rapidement comme des amis.

"Je vois que vous n'y allez pas par quatre chemins. C'est bien, les fioritures alourdissent la discussion, alors nous irons droit au but"

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Zaaryt affrontant des Armures Animées lors de la Bataille de la Tour

Pendant la Bataille de la Tour, Zaaryt emmena Maari avec lui jusqu'au tunnel de secours par lequel ils devaient s'enfuir pour aller quérir de l'aide, mais sa compagne le laissa partir seul pour détourner l'attention des Babaus à l'étage. Blessé par une troupe de goules errant dans les tunnels, il supplia ses trois amis de remonter sauver l'Aasimar avant de partir demander de l'aide à la Citadelle. Après leur retour et la fin de la bataille, il les conduisit auprès du Général et de l'ambassadrice qui les remercièrent, avant de leur confier pour mission d'abattre le meneur de l'assaut dans son repaire. Suite à ce départ, le Rakshasa et ses compagnons commencèrent à sentir quelque chose d'anormal au sein même de la Croisade.

Lorsque la Tour devint trop délabrée pour rester efficace, Zaaryt ordonna à tous les Croisés sous ses ordres de quitter la forteresse pour se répartir dans d'autres citadelles en attente d'instructions supplémentaires. Suite aux attaques sur diverses forteresses et la destruction de la Tour, ainsi que tous les événements étranges en lien avec l'intendant Dalgorn, le conseiller disparut dans la nature et fut considéré comme un criminel. Refusant de se soumettre à la tyrannie du nain, il fomenta en secret une révolte avec tous les Croisés encore fidèles à l'Ordre de l'Épée de l'Aube tout en cherchant le moindre indice à propos de ses amis disparus. Une fois les trois retrouvés et sauvés du billot, il lança l'assaut sur la Citadelle et pris la tête du pays en attendant que le peuple choisisse un nouveau souverain, lançant au passage la Sixième Croisade Mendévienne.

Création du Conseil Unifié d'Absalom[]

Une fois le Mendev unifié et pacifié, l'effort de guerre fut relancé par le Triumvirat Sacré du Mendev désormais élu démocratiquement - Zaaryt recevant le titre de Haut Conseiller-Général - afin de parer à un éventuel nouvel assaut démoniaque, ainsi qu'en prévision de la plus grande menace qui effrayait les habitants des Abysses. Ainsi, lorsque le Chéliax et ses troupes infernales commencèrent de déferler sur le monde, le Rakshasa aida à organiser la Grande Défense d'Absalom. Une fois la bataille terminée, il fonda en collaboration avec de nombreux autres dirigeants le Conseil Unifié d'Absalom réunissant toutes les nations désireuses de lutter contre la tyrannie d'Abrogail Thrune. De par son esprit stratégique et l'ambivalence de sa nature, il fut choisi pour présider le Conseil avec le Primarque Gyr de la Maison Gixx.

Ainsi, lorsque les aventuriers revinrent de leur entraînement huit mois après l'éclatement de la guerre, il les appela à Absalom afin de leur confier une mission de la plus haute importance. Les accueillant à bras ouverts, il leur demanda d'aller négocier une alliance avec les nations encore neutres dans le conflit, ainsi que de récupérer l'aide du Taldor ayant fait sédition.

Personnalité et caractère[]

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Zaaryt est généralement posé et calme, préférant user de diplomatie plutôt que de violence. Cependant, cela ne l'empêche pas de faire preuve d'un humour cynique et noir lorsque la situation s'y prête. Il s'amuse souvent des réactions des mortels, principalement des humains qu'il trouve passionnants d'imprévisibilité. Ses années de réflexion sur l'importance de la nature d'un être sur son devenir, ainsi que le siècle passé à fuir ses semblables ont fait de lui un être bon et clément, mais également conscient des difficultés du monde et de la violence de l'existence. Ainsi, il fait preuve d'une justice froide, réfléchie, et expéditive, se fiant au sens de la justice que sa longue existence lui a conféré. Hautement fidèle à sa suzeraine, son assassinat lui provoqua un grand chagrin et instilla une pointe d'amertume dans son cœur.

Par nature violent et mesquin, il a trouvé en Maari un oasis de paix et de calme lors de ses moments d'emportement. L'Aasimar et lui ont développé au fil du temps un lien très fort, sans pour autant dépasser le stade d'une relation purement platonique. Cependant, lorsqu'il l'a sue en danger lors de la Bataille de la Tour, il perdit complètement ses moyens, laissant sortir sa rage et sa colère sur les goules croisant son chemin. Savoir qu'elle s'en était sortie indemne ramena son équilibre interne à ce qu'il était avant.

Selon les rares personnes l'ayant vu enragé, son titre de Samrata ne serait pas une imposture, sa fureur et sa puissance méritant même presque plus de reconnaissance. Lorsqu'il se laisse envahir par la fureur, ses yeux s'injectent de sang et affichent une expression de violence mêlée à un sadisme et une soif de sang sans limites, ses muscles se tendent au point de le rendre méconnaissable, et l'aura maléfique qui émane de lui est telle qu'il pourrait faire s'évanouir un être par nature Bon qui l'approcherait et le rendre fou. Certains racontent même que, dans les moments d'intense colère, ses poignets se brisent de nouveau et se retournent, retrouvant leur orientation anormale naturelle. Dans ces moments, très peu peuvent l'approcher sans avoir la certitude de trouver une mort violente et brutale des mains de l'une des créatures les plus sauvages de la création.

"Mon amie, je suis ravi de vous savoir en vie. Votre présence est un véritable bonheur, et votre perte m'aurait été insupportable"

Artefacts et équipements spéciaux[]

Zaaryt 1

Zaaryt possède deux sabres faits d'un alliage particulier dont seuls les Rakshasas ont le secret, plus dur que l'acier nain et plus tranchant qu'une épée elfique. Cependant, ses griffes étant également plus mortelles qu'une épée, il ne s'en sert que rarement.

Son arme de fonction en tant qu'Intendant est un long nodashi aiguisé comme une lame de rasoir, dont il se sert plus rarement encore que de ses armes de Samrata. Certains disent même que la Bataille de la Tour fut la première occasion à laquelle il en fit usage.

En tant qu'ancien Samrata, il dispose également de nombreux artefacts magiques qu'il emporta lors de sa fuite, dont deux bracelets d'or offrant à leur porteur un pouvoir sur l'esprit d'autrui enchâssés chacun d'une gemme, celle de droite pouvant absorber la magie, et celle de gauche la renvoyer. Il possède aussi une amulette servant de catalyseur à ses pouvoirs et les rendant encore plus puissants qu'au naturel.