Le Suprême Général Vaklo Heidberg est un personnage de la série de campagnes fan-made Héros d'Absalom. Grand tacticien et héros des Croisades Mendéviennes, il est le Grand Maître de l'Ordre de l’Épée de l'Aube.
Biographie[]
Vaklo Heidberg à l'âge de 27 ans, au moment de son affectation à la Tour
Né au Mendev en 4626 AR dans une famille de Croisés, Vaklo Heidberg ne connu jamais son père, mort au cours de la première croisade. Mû par les récits héroïques des exploits de son père - incluant une blessure sur le bras de la terrible Zuhra Aponavicius - Vaklo Heidberg s'engage très tôt dans l'armée, après avoir vécu l'horreur de la Seconde Croisade Mendévienne dès son plus jeune âge, vivant à Drézen lors de sa prise par les forces de Zuhra Aponavicius en 4638 AR. Lorsque le jeune homme jeta un dernier regard sur sa ville natale, il jura devant Ragathiel qu'il se vengerait de la Marilith et reprendrait la cité. Ayant réussi à s'échapper, mais laissant derrière lui de nombreux amis, le jeune homme se renferma sur sa foi et sa haine des démons, grimpant les échelons de la Croisade rapidement, entraînant son corps et son esprit pour devenir un rempart contre le Chaos jusqu'à devenir un Paladin de Iomédae.
Le Général Vaklo Heidberg glorifié à la fin de la Troisième Croisade
Dans l'entre-deux croisades, il continua de s'élever dans la hiérarchie grâce à son intégrité et son talent de meneur d'hommes, au point qu'en 4650 AR il se vit accorder la régence d'un Ordre de Croisés. Il fit quelques années plus tard la connaissance du Rakshasa Zaaryt, Intendant de la Tour, lorsque son Ordre y fut affecté. Malgré des relations glaciales durant les premières années, dues à la fougue et à l'obstination du jeune commandant, les deux finirent par se respecter et s'apprécier au fil du temps, chacun apportant un point de vue opposé à l'autre. La Tour et l'Ordre de l’Épée de l'Aube devinrent alors une forteresse hétéroclite, où des créatures de tous horizons se côtoyaient sans animosité, un lieu de tolérance et d'acceptation, quiconque ayant la volonté d'aider son prochain y étant le bienvenu. La Reine-Croisée, à l'origine de cette manœuvre, était en contact régulier avec les deux dirigeants, espérant avec leur aide unifier la Croisade. C'est à cette période que le général intégra l'ordre des Templiers Écarlates, servants de Ragathiel devant qui il avait juré vengeance, dans le but d'obtenir la puissance nécessaire à la recapture de Drézen.
Lorsque la Troisième Croisade fut lancée, le commandant Vaklo fut l'un des rares croisés à refuser d'y prendre part, voyant l'absurdité de l'opération. Il monta des opérations parallèles avec les soldats de son Ordre, lançant des assauts éclairs sur les places fortes des démons. La reine Galfrey le récompensa pour ses succès, en faisant un Héros de la Croisade et lui attribuant le titre de Général.
Durant la période de paix suivant l'échec de la Croisade, son amitié avec le Conseiller Zaaryt se consolida encore, lorsqu'une délégation angélique vint observer l'efficacité des troupes dans leur combat ainsi que la fiabilité du Rakshasa. Après leur départ, alors qu'ils laissaient derrière eux une ambassadrice Aasimar du nom de Maari, le Général fut le premier à émettre l'idée de former un triumvirat décisionnaire, et fut pour beaucoup dans l'apaisement de la jeune femme envers le Rakshasa.
De par sa position de commandant du poste le plus frontalier du Mendev, le Général Vaklo était prêt à un retour de la guerre contre les démons à tout moment, et fut donc l'un des premiers à s'organiser lorsque débuta la Quatrième Croisade. Ayant laissé les tâches diplomatiques à Maari et la gestion de la forteresse au Rakshasa, le héros de la Croisade avait passé les 22 années de transition à entraîner ses hommes, en faisant l'une des armées les plus imposantes et les mieux organisées de l'histoire de Golarion. Leurs assauts étaient redoutés des démons, et le seul général démoniaque capable de les mettre en déroute était Khorramzadeh lui-même. Se battant sans relâche durant les 15 ans que durèrent la Croisade, le Général Vaklo se distingua encore une fois par ses hauts-faits sur le champ de bataille, auréolant son Ordre de sa gloire. Cependant, alors que la plupart des Grands Maîtres des différents Ordres restaient en retrait pour diriger leurs troupes, le paladin se trouvait toujours à la tête de ses cohortes, croisant le fer à leurs côtés. Après 15 dures années de combat acharné, la Croisade fut stoppée par ses dirigeants, conscients que l'effort de guerre s'épuisait et que le moral des troupes chutait chaque jour un peu plus. Le Général Vaklo ordonna le replis de ses troupes, non sans un dernier assaut sur les remparts de la cité de Drézen, dont il avait été chassé presque 70 ans plus tôt. Alors âgé de 81 ans, le légendaire héros de la Croisade obtint lors de cette bataille la dernière victoire de la Croisade en blessant la Marilith dans son propre fief.
"Je jure devant les Dieux eux-même que cette épée percera un jour ta poitrine, démon, au nom de tous les habitants de Drézen qui sont morts par ta faute, et en l'honneur de mon père qui t'infligea cette cicatrice. Ragathiel en soit témoin, j'aurais ma vengeance." - à Zuhra Aponavicius lors de la Bataille pour Drézen
Vaklo Heidberg lors de la Bataille pour Drézen en 4707
Cependant, la tâche du Général ne s'était pas arrêtée avec la Croisade. En effet, la Tour chevauchant la frontière entre le Mendev et la Plaie du Monde, son rôle fut capital durant la Cinquième Croisade, afin de maintenir les démons loin des frontières. C'est dans ce contexte qu'il fit la connaissance d'un trio d'aventuriers que ses hommes avaient sauvés de la mort face à une Âme en Peine, et avec qui il entama une relation houleuse, qui s'apaisa au fil du temps pour devenir un profond respect mutuel. La Bataille de la Tour, qui marqua la fin de la Croisade, fut également sa plus importante défaite, affaiblissant considérablement sa place forte et entraînant la mort de plus de la moitié de ses soldats. Suite aux manipulations de l'Invidiak possédant l'Intendant Dalgorn Faible-mais-Fort de la Citadelle, le Général Vaklo fut pourchassé comme criminel, et accusé d'être l'un des instigateurs du complot ayant conduit à la mort de la Reine-Croisée Galfrey. Abattu par la mort de sa souveraine et la perte de son bras gauche dans sa fuite, le vieil homme sombra dans un profond enfermement sur lui-même, ne se rouvrant au monde que dans le but de se venger de la trahison du nain. Suite à la Bataille de la Citadelle, après que la possession de l'Intendant par un démon fut avérée, il instaura avec Zaaryt et Maari un Conseil Transitoire, afin de diriger le pays en attendant le choix d'un nouveau souverain. Le paladin de 85 ans exécuta lui-même l'intendant félon, et pris le commandement de toutes les forces armées de la Croisade, accomplissant le rêve de sa souveraine d'unifier les différents Ordres.
Une fois le Mendev unifié et pacifié, l'effort de guerre fut relancé par le Triumvirat, afin de parer à un éventuel nouvel assaut démoniaque, ainsi qu'en prévision de la plus grande menace qui effrayait les habitants des Abysses. Ainsi, lorsque le Chéliax et ses troupes infernales commencèrent de déferler sur le monde, le Général Vaklo était prêt à lutter au côté de ses hommes, et il prit rapidement la direction d'Absalom afin de prendre part à la Grande Défense d'Absalom après que les diables eurent investi la ville. Là, il recroisa le chemin des trois aventuriers et les aida à parvenir jusqu'à la Cathédrale de l'Etoile, où il les défendit contre un Diantrefosse afin de leur permettre de poursuivre leur ennemi. Grièvement blessé durant l'affrontement, le grand général de la Croisade resta plusieurs mois à l'hôpital avant d'endosser la charge de diriger les armées unifiées par le Conseil Unifié d'Absalom.
Huit mois après l'éclatement de la guerre, le général - alors membre du Triumvirat Sacré du Mendev en titre de Suprême Général - retrouva ses trois amis afin de les conduire auprès du Conseil Unifié d'Absalom pour leur donner leur ordre de mission. Il leur montra à cette occasion la prothèse qui remplaçait désormais son bras gauche, montée en permanence de son bouclier et conçue par Adalbar von Dyne en personne pour pallier à son infirmité.
Personnalité et caractère[]
Le général est un homme de fort caractère, considéré par beaucoup comme borné et inflexible. Sûr de lui et fier à la limite de l'orgueil, il est néanmoins d'une fidélité sans faille tant à sa souveraine qu'à ses hommes. La mort de la Reine-Croisée n'a fait que renforcer sa dévotion à l'éradication des démons de la surface de Golarion.
Endurci par les nombreuses pertes qu'il a vécu, ce solide guerrier est animé par la flamme de la vengeance depuis son plus jeune âge, et son obstination l'a plusieurs fois rapproché du Cimetière de Pharasma. Cependant, les légendes urbaines racontent qu'il serait suffisamment obstiné pour refuser la mort si elle se présentait à elle.
Artefacts et équipements spéciaux[]
Vaklo Heidberg dispose d'une imposante masse d'arme que lui seul est capable de manier, investie du pouvoir de Sarenrae, ainsi qu'un pavois en acier Sarkorien béni par Iomédae. Il possède ainsi dans une main le pouvoir de détruire ses ennemis, et dans l'autre celui de protéger le monde. Son armure, faite du meilleur alliage qui soit, lui confère une protection quasiment impossible à percer, faisant de lui un adversaire redoutable au corps-à-corps. La perte de son bras gauche l'empêcha quelques temps de porter son pavois, mais une prothèse ingénieuse créée par le technocrate Gnome Adalbar von Dyne remplace désormais son membre manquant et lui permet de porter en permanence son bouclier. La manipulation de cette prothèse demande des efforts surhumains au vieil homme, et nul autre que lui n'aurait la force nécessaire à cet usage.
Le Général possède également une amulette sacrée qui lui fut confiée par sa mère avant qu'il ne fuie Drézen.
Bien qu'il ne la manie plus depuis la Quatrième Croisade, Vaklo possède l'épée de son père, renforcée par le sang de tous les démons dont elle ôta la vie et rendue plus dure que les écailles d'un dragon. La lame fut investie d'un pouvoir divin par Ragathiel lui-même lorsque le héros légendaire a fait vœu de l'utiliser pour abattre la Marilith Zuhra Aponavicius, responsable de la mort de son père ainsi que de toute la cité de Drézen. Il est dit qu'il ne dégainera cette lame que face à sa Némésis elle-même.