Wiki Héros d'Absalom

Emprisonné depuis l'Âge de la Création, le dieu Rovagug cherche seulement à détruire la Création et les autres dieux. Réputé emprisonné dans un état de torpeur quelque part profondément sous Golarion, ses remous sans fin sont prises par beaucoup comme la cause de l'activité volcanique et des tremblements de terre.

Histoire[]

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Selon les Testaments du Chantdevent, peu de temps après que l'actuelle incarnation de la réalité ne naisse, à une époque si lointaine que même les Aboleths ne s'en rappellent pas, et avant que l'entité connue sous le nom de Zon-Kuthon émerge du Grand Au-delà, Pharasma fit ses premiers pas hors du Sceau par peur d'un chose mordant et rongeant l'extérieur, donnant naissance aux premières divinités. L'un d'entre eux alla au-delà de cette enjambée apeurée, et fut ainsi transformé et absorbé par cette peur. Nul ne se rappelle si cette peur devint Rovagug, ou était Rovagug en premier lieu, et le Grand Destructeur fut ainsi chargé de s'enfouir dans les Abysses.

Alors que la vie mortelle commençait, Rovagug rongea une sortie hors du plus profond des Abysses et s'immisça dans le Plan Matériel. Il consuma sept mondes sans noms ou histoires, et leur goût était fade, ainsi ne se battit-il que faiblement lorsque les autres Dieux vinrent le renvoyer aux Abysses.

Mais après qu'Asmodéus aie tué Ihys, Rovagug s'échappa à nouveau vers le Plan Matériel et se nourri du monde où le meurtre eu lieu. Alors que ses habitants agonisaient, le Briseur de Mondes se délecta de leur goût, et commença à détruire d'innombrables mondes. Durant cette période, il sema le chaos au travers de l'Axis dans la plus grande calamité à avoir jamais frappé la Cité Éternelle, dévastant de nombreux quartiers qui ne s'en sont aujourd'hui pas encore relevés.

Alors, Rovagug détourna son attention d'Axis et chercha à détruire d'autres mondes : la Terre, Androffa, et Golarion. Il dut faire face à l'opposition par une étrange alliance de dieux menés par Sarenrae, bien décidée à vaincre Rovagug : Abadar, Apsu, Asmodéus, Calistria, Dahak, Desna, Dou-Bral, Erastil, Gozreh, Pharasma, et Torag, ainsi qu'un grand nombre d'autres dieux de parties plus éloignées du monde. Nombre d'entre eux moururent dans la bataille, mais leurs noms furent oubliés ; ceux ayant opté pour le côté de la Bête Hirsute ne seront probablement jamais rappelés. Incapables de le détruire, ou peut-être ne le voulant pas, les Dieux trompèrent la Bête Hirsute : Calistria attira Rovagug sur Golarion tandis que Torag et Gorum forgèrent la structure de l'Arche Morte que Pharasma imbu de puissants enchantements prévenant toute évasion. Enfin, la déesse Sarenrae ouvrit un trou dans le Plan Matériel, dans les Plaines Venteuses du Casmaron, et fit tomber le dieu dans l'Arche, où Dou-Bral l'empala avec les Tours Stellaires l'empêchant d'entendre toute prière. L'Archidiable Asmodéus l'enferma avec une clé conçue par Abadar et que seul le Prince des Ténèbres peut utiliser. Puis, Sarenrae répara la faille, ne laissant qu'une légère cicatrice, et ordonna à ses adorateurs de l'éviter, marquant ainsi la fin de l'Âge de la Création.

Après que Dou-Bral voyagea hors du Grand Au-Delà et revint en tant que Zon-Kuthon, les Tours commencèrent à se dégrader, permettant à Rovagug d'accorder sa magie divine à nouveau. Au même moment, les fidèles de Sarenrae mésinterprétèrent ses ordres et construisirent la cité de Gormuz sur la cicatrice. Comme elle le craignait, l'influence de la Bête les corrompit, et ils n'entendirent plus ses avertissements.

C'était une captivité imparfaite, et 3923 ans avant qu'Aroden n'élève la Pierre-Étoile, la prison de Rovagug s'ouvrit d'un petit interstice après que son habitant ne poussa Sarenrae à frapper la cité de Gormuz en punition, ouvrant la Fosse de Gormuz et déchargeant l'une des terribles Engeances de Rovagug dans un monde ne s'y attendant pas et déjà misérable. Il s'agit de la première d'une douzaine d'autres créatures identiques relâchées durant les 5.000 années qui suivirent. Certains de ses adeptes clament que la Chute du Ciel réveilla Rovagug de sa torpeur, et que le temps de sa libération approche rapidement.

Rovagug est endormi dans l'Arche Morte, que certains placent au centre du cœur en fusion de Golarion, mais d'autres disent qu'il s'agirait d'une sorte de demi-plan. Peu importe la réalité, il s'agit de la prison de la Bête et elle l'a retenu depuis qu'il y fut placé par l'alliance des Dieux Originels durant l'Âge de la Création.

Selon La Concordance des Rivaux, lorsque viendra la Fin des Temps, Rovagug sera libéré par un Asmodéus au désespoir, dans l'idée qu'il absorbera l'autre apocalypse. Bien entendu, l'Ennemi des Dieux dévorera le reste de la Création avant de se consumer lui-même, ne laissant derrière que Groetus pour éteindre la lumière du cosmos, et un Survivant pour tout rebâtir.

Relations[]

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Sarenrae affrontant la Bête Hirsute afin de l'emprisonner

Bien que Rovagug haïsse la plupart des divinités invariablement, sa rage est principalement tournée vers Sarenrae. Elle fut primordiale pour le maintenir occupé le temps nécessaire pour qu'Asmodéus l'enferme. Même avant que la Fleur de l’Aube ne le mette à terre, leurs guerres étaient légendaires et on dit que la déesse a mis le feu du soleil au cœur du monde pour qu’il brûle pour toujours dans sa prison. Si jamais il parvenait à se libérer, il détruirait tout ce qui se tiendrait entre elle et lui, puis la détruirait, avant de retourner détruire tout le reste.

Asmodéus aime bien aller narguer la Bête Hirsute avec la clé de sa prison et les autres divinités vont de temps en temps s’assurer qu’il n’est pas en train d’essayer de s’échapper. Mais personne n’est assez stupide pour essayer de négocier avec lui.

Toutes les autres divinités haïssent le Dévoreur, et même des dieux en conflit s'allient pour s'opposer à sa libération. D'aucuns disent que Rovagug aurait des relations avec le mystérieux Groetus en raison de leur intérêt mutuel dans la destruction, mais il n'a aucun lien ouvert avec le Dieu de la Fin des Temps.

Apparence[]

Les seules images de Rovagug le représentent comme un monstre terrible d’une taille et d’une puissance inimaginables.

L'avatar de la Bête Sauvage apparaît comme un être monstrueux semblable à un ver, avec d'innombrables membres, yeux, griffes, dents, et autre parties impossibles à mentionner. Bien qu'il soit inconnu ce qu'est réellement Rovagug ou d'où il origina, de nombreuses théories ont longuement été débattues par les érudits et théologiens. Une théorie populaire est qu'il s'agirait d'un membre inférieur des Dieux Extérieurs, lié à la destruction et à l'entropie. Une autre hypothèse, soutenue par quelques textes blasphématoires, murmurent que Rovagug serait plutôt le plus puissant des anciens aliens Qlippoth. Cette dernière théorie possède une certaine validité une fois considéré l'apparence bizarre et extra-terrestre du Grand Destructeur.

Providence[]

Rovagug veut littéralement tout détruire. C’est l’antithèse de la création, une force primale de destruction pensante qui veut briser, brûler et consumer tout ce qui existe. Il ne peut être ni raisonné, ni soudoyé, et on ne peut négocier avec lui. Si jamais quelqu’un le libérait, il n’aurait d’autre récompense qu’une mort rapide et n’aurait pas à assister à l’éradication du monde. Il se moque de savoir si les mortels l’aiment, le haïssent ou le craignent, mais les mots qu’ils murmurent lui apprennent qu’on ne l’a pas oublié et il les remercie en leur donnant la puissance qui pourrait le libérer, ou du moins qui pourrait être un léger écho de l’holocauste qu’il déclencherait. Il ne promet pas de place d’honneur à ses côtés, ni d’immunité à sa destruction, mais simplement la joie intense d’en faire partie pendant un temps.

Servants[]

L'abominable Tarrasque est l'actuel Héraut de Rovagug, bien que d'autres engeances aient tenu ce rôle avant sa naissance. Sa race de serviteurs divins sont les Qlippoths Thognorok, de dégoûtants symbiotes conscients qui festoyèrent autrefois sur la peau, le sang, et autres fluides corporels de la Bête Hirsute sans jamais subir de transformation.

Engeances de Rovagug connues[]

Les émissaires les plus célèbres de Rovagug sont les grandes bêtes connues comme ses Engeances, qui sont apparues entre -3923 AR et 1000 AR.

Engeance sans nom (-3923 AR)
Le premier de ces terribles monstres. Son statut et son devenir sont inconnus. Les oracles Orcs de l'Haruspex Sulfureux disent que son nom serait Gormuz, et qu'il reviendra lorsqu'une comète sombre apparaîtra dans le ciel. Les quelques enregistrements restants de cette époque disent qu'il était imperméable aux armes et aux sorts, mais se dirigea vers l'ouest au travers de la mer et ne fut jamais revu. Nombreux sont ceux qui considèrent qu'il s'agissait en fait d'Ulunat.
Ulunat

Ulunat

Ulunat (environ -3470 AR)
Un scarabée colossal, autour de la carapace duquel la capitale osirionienne de Sothis s'est bâtie.
Kothogaz (avant -632 AR)
Cette bête attaqua Ezida, et le Vudra aux alentours de 300 AR. Son coeur est réduit en 101 morceaux.
Tarasque

La Tarrasque, Héraut de Rovagug

La Tarrasque (-632 AR)
Egalement connue comme la Machine de l'Armaggedon et le Destructeur de Ninshabur. La plus terrible des Engeances de Rovagug est actuellement scellée dans une caverne cachée sous l'Avistan.
Xotani

Xotani

Trilochan (avant 300 AR)
Un dragon à trois yeux qui affronta Kothogaz au Vudra.
Xotani (??? AR)
Egalement appelé le Saigneur de Feu. Sa tombe se trouve au Katapesh.
Chemnosit

Chemnosit, la terreur de l'Ombreterre

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Volnagur

Chemnosit (??? AR)
Egalement connu comme le Vers Monarque, cette créature encore potentiellement active est crainte au travers de l'Ombreterre.
Volnagur (909? AR)
Cette bête ailée est probablement toujours active.

Autres servants[]

Ces servants ont uniquement été aperçus dans la Fosse de Gormuz. Leur servitude indique qu'ils ne sont probablement pas des Engeances.

Le Slohr (3537 AR)
Connu principalement pour avoir piétiné la Forêt d'Arthfell. Sa connexion à Rovagug n'est pas confirmée.
La Faim qui Rampe.
Un Vers Pourpre intelligent et griffus.
Galulab'daa
Un Babélien considéré comme plus violent et fou que la plupart de ses pairs.
Yigachek
Un Bebilith à la couleur anormalement cadavérique.

Eglise de Rovagug[]

De toutes les religions, il n’y en a guère qui soient plus méprisées par les peuples civilisés que celle de Rovagug, et seuls les fous « civilisés », autodestructeurs et obsédés par l’apocalypse le prient. Dans les étendues sauvages, de nombreux monstres lui rendent hommage, parmi lesquels les Driders, les Orcs, les Enlaceurs et les Troglodytes qui se haïssent et haïssent le monde, et sont très fiers de penser qu’il va tout effacer dans un déluge de chair, de crocs et de feu.

Fidèles[]

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Un guerrier Gnoll de la Tribu de la Charogne

Ses adorateurs sont de sauvages monstres ou des nihilistes Humains. Ils glorifient la destruction pour elle-même et laissent la construction et la création comme passe temps pour ceux trop faibles pour détruire. Certains adorateurs agissent ainsi par miséricorde nihiliste, d'autre par désir personnel, et d'autres encore par simple rage enflammée contre l'univers. Tous sont dédiés à la mission destructrice de Rovagug.

Il est la divinité principale des Orcs et Troglodytes, et les Enlaceurs le considèrent comme leur déité créatrice. La tribu gnolle de la Charogne au Katapesh a abandonné la vénération de Lamashtu en faveur de Rovagug. Le point de vue de la Mer des Monstres à ce propos est inconnu.

Dans la nation garundi du Katapesh, les adorateurs de la Grande Bête se sont donné pour tâche de masquer le soleil lui-même comme acte de vengeance envers Sarenrae.

Les nombreuses tribus boggards des Terres Détrempées vénèrent Rovagug. Ils voient l'apparition de l'Œil d'Abendégo - un événement qui leur bénéficia alors que la nation avoisinante du Lirgen fut détruite - comme une manifestation de la Bête Hirsute, et cela déclencha un pogrom religieux menant au massacre de ses prêtres à Gogunta.

Rovagug est l'un des Trois Festoyeurs, les divinités vénérées par la tribu Kobo des Terre Détrempées.

Clergé[]

Rovagug accueille tous ceux qui promettent de détruire en son nom, et son «clergé» est un mélange désorganisé de prêtres, d’adeptes, de monstres sans classe, de quelques thaumaturges et même de quelques non-lanceurs de sorts. Ils possèdent rarement des objets qui ne peuvent pas être utilisés pour détruire des choses, ou même des objets qu’ils ne peuvent utiliser du tout : une lyre de bâtisseur ou un parchemin de déguisement est plus utile pour alimenter un feu que si elle reste dans un coin. Les prêtres possèdent rarement des compétences utiles et laissent même des choses comme la forge, l’agriculture et la charpenterie à des esclaves qu’ils peuvent exploiter ou des ennemis qu’ils peuvent piller. Ils préféreraient voir une chose détruite plutôt qu’entre les mains d’un païen et les prêtres en sous-nombre ou suicidaires sont connus pour avoir brisé les armes et l’armure d’un ennemi en signe final de défi.

Les prêtres de Rovagug ne contribuent nullement de manière utile à la société normale. Ce sont au mieux des mercenaires mais la plupart agissent comme des pillards ou des bandits, attaquent les plus faibles qu’eux et prennent ce qui leur fait envie. Ils se moquent d’accumuler de l’or car ils savent qu’il sera sans valeur une fois le monde détruit, mais ils s’en servent pour acheter de meilleures armes et armures et utilisent ces choses pour massacrer un peu plus tard leurs partenaires commerciaux.

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Prêtre Orc de Rovagug

La journée typique d’un prêtre se déroule de la façon suivante. Il part chasser au nom de son seigneur fou, détruisant la vie et les créations à chaque fois qu’il en a l’occasion et n’épargnant que ce qu’il peut utiliser pour provoquer de plus grandes destructions. S’ils font partie d’une tribu, les prêtres essaient de pousser leurs fidèles à une frénésie destructrice et sont toujours à la recherche d’étrangers à tuer sur leur territoire. Un adorateur typique de Rovagug croit qu’il y aura de la gloire et de l’honneur dans la destruction, que construire des choses n’est bon que pour ceux qui sont trop faibles pour détruire et que les bains de sang et les fractures relâchent les Chaînes de Rovagug. Certains acceptent cette philosophie parce que sans elle, leur vie serait misérable et sans but, d’autres le font parce qu’ils se haïssent et qu’ils considèrent qu’ils ne doivent pas être les seuls à souffrir. Au-delà de ces croyances basiques, on trouve de tout. Bien sûr, celui qui prie un dieu qui veut tout détruire est indubitablement un fou.

Les rivalités entre tribus sont courantes mais brèves, puisque le combat s’achève lorsque l’un des belligérants est éliminé ou réduit en esclavage. Au sein d’une tribu, la hiérarchie est claire et se base sur la puissance flagrante, ce qui n’empêche pas les défis réguliers. Le vainqueur de ces défis peut tuer son adversaire sur-le-champ, ou l’épargner pour l’humilier ou parce qu’il pense que le perdant a quelque valeur pour la tribu. Un invité plus monstrueux - comme un enlaceur - doit défier le prêtre pour la suprématie ou accepter un rôle en-dehors de la hiérarchie.

Les prêtres de Rovagug portent des manteaux en lambeaux teints dans d’étranges couleurs et des masques hideux représentant d’horribles bêtes.

Temples et autels[]

Ses temples sont bannis de presque toutes les villes d’importance, ce qui pousse ses fidèles à ériger des sanctuaires secrets qui ne sont guère plus que des bouches garnies de crocs ou des mains griffues entourées d’une ligne en spirale.

Les très rares temples sont construits dans des cavernes ou des donjons et ont en général un monstre "apprivoisé" à vénérer que les prêtres nourrissent à la main. Le point le plus important de ces temples est un grand puits, qui représente la tanière de Rovagug et qui contient un grand feu, des ordures, de la vermine et des offrandes déjà sacrifiées. La "Maison de la Bête" est un temple de Rovagug légendaire, réputé avoir été bâti par un esprit né du cœur même d'un volcan, et était le centre d'un culte multiracial qui gagna d'étranges et terribles pouvoirs en échange de sacrifices à la Grande Bête. Situé dans les Montagnes Pâles, ce temples en ruines est largement évité en raison de sa sombre réputation.

Les services sont brutaux et primitifs, incluant des sacrifices de simiens, des écrasements, des cris, et le bris d'objets de valeur.

Textes sacrés[]

Rovagug n’a aucun texte saint mais ses monstrueuses pensées primitives envahissent ses adorateurs et les submergent du désir de briser, détruire et déchirer, ainsi que de celui de trouver un moyen de mettre un terme à son emprisonnement et de provoquer la fin du monde.

Bien qu'un texte sacré codifié serait contraire à la nature destructrice de Rovagug, certains écrits non-officiels existent. Le fou Chalmus Col écrivit Le Cycle de la Bête et la Marque Rouge de Xhor, une spirale sanglante imprimée de malédictions au nom de Rovagug.

Célébrations[]

Toute célébration dédiée à Rovagug est invariablement supprimée dans tout pays civilisé. Il n'y a aucun jour saint commun à toutes les congrégations, bien qu’une tribu puisse commémorer une grande victoire sur un ennemi, sans pour autant la célébrer année après année.

Cependant, certains Chamans Orc célèbrent l'Éveil au début du printemps. De plus, lors de certains conjonctures célestes dans le ciel nocturne, la célébration de Dernier Jour peut avoir lieu. Cette célébration est irrégulière, mais elle survient le plus souvent en automne. Le mois pluvieux de Rova est nommé d'après la Bête Sauvage.