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L'Osirion marque la pointe nord-est du Garund et fait partie de la ceinture désertique qui entoure la grande forêt du Mwangi. L'histoire plusieurs fois millénaire de cette contrée en a marqué le sol de manière quasi indélébile comme le montrent les très nombreuses ruines qui attirent toujours plus d'aventuriers et de chercheurs.

Histoire []

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Osiris, dieu de l'Ancienne Osirion

L'histoire de l'Osirion commence en même temps que les premières grandes civilisations de Golarion. Indépendants du peuple azlante, les Osirionais ont développé leur propre culture. La civilisation osirionienne à connu son apogée durant l'Âge du Destin sous l'égide des pharaons, rois vénérés tels des dieux par leurs sujets. Durant plus d'un millénaire, les Pharaons se sont succédés, offrant à leur peuple des périodes plus ou moins florissantes qui furent marquées par une lente agonie de la civilisation osirionaise. Lors de l'invasion de l'Osirion par les armées Qadiranes du Kélesh, elle n'était plus que l'ombre de ce qu'elle avait été mille ans plus tôt.

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Garde Relevé d'Osirion

Malgré les désaccords au sujet de la création de l’Osirion, les osirionologues s’accordent largement pour dire que la fin de la suprématie osirienne aux niveaux culturels et militaires fut causée par la complaisance. Au bout de cinq mille ans de règne pharaonien, des agents qadiris venant de l’autre côté de l’Océan Obari infiltrèrent la bureaucratie corrompue sur laquelle le régime du pharaon Ménédes XXVI s’appuyait. Ils la neutralisèrent discrètement en la paralysant. L’Osirion, incapable de prendre des mesures efficaces, connut rapidement une série de révoltes d’esclaves généralisées à tout l’empire, mais sans véritables meneurs, révoltes qui avaient été orchestrées clandestinement par l’empire du padischah du Kélesh. Ces émeutes contraignirent Ménédes à se cacher pendant que le Kélesh, sous le couvert d’une fausse tentative de sauvetage, fit d’Osirion une de ses satrapies. Les immigrants kéléshites qui affluèrent vers la nouvelle colonie entreprirent de transformer l’Osirion et de détruire tous les monuments pharaoniens qu’ils trouvaient, puisqu’ils auraient pu commettre le blasphème de révéler la vérité au sujet de l’histoire du pays.

La domination Keleshite sur l'Osirion dura près de 3000 ans, asservissant le peuple et le brimant plus qu'il ne lui était supportable. Loin de le faire plier, l'asservissement renforça au contraire l'esprit d'indépendance des osirioniens qui se révoltèrent et repoussèrent les Keléshites. Les immigrants kéléshites semèrent les graines qui devaient mener à la destruction de la satrapie, car ce fut le Kélesh qui introduisit en Osirion la foi en Sarenrae. Au cours des sept cents années suivantes, les rayons de Sarenrae se répandirent à la fois parmi les Osiriens et les classes inférieures des Kéléshites. C’est ainsi que fut créé le Culte de la Fleur de l’Aube, une branche de l’Église d’un militantisme inhabituel, mais désireux de faire le bien. Face à la dangereuse expansion du nouveau culte de la colonie, le satrape dut bannir ses dirigeants vers les déserts voisins de la Thuvie. Cet exil ne fut pas bien long cependant et, en 2253 AR, on découvrit le corps du satrape dans la fontaine de sa cour, des tournesols en fleur dans la bouche. La Fleur de l’Aube était revenue en Osirion.

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Ojan Khemet, héritier du trône

Le vide créé par la mort du satrape fut comblé par une série de sultans kéléshites indépendants qui se succédèrent sur le trône. Ces sultans, qu’ils soient diplomates ou violents, ne pouvaient empêcher que le peuple osirionien conserve sa majorité ethnique et une féroce fierté nationale, fierté qui les habitait encore même après deux millénaires de contrôle par des dirigeants étrangers. Ainsi, lorsque le puissant thaumaturge Khémet Ier, le Procréateur, apparut et prétendit posséder la preuve qu’il descendait directement de la dynastie Azghaadi du premier âge de l’Osirion, il lui suffit de démontrer brièvement ses capacités divines en recrutant sous sa bannière les seigneurs élémentaires du désert de l’Osirion pour persuader les derniers sultans de repartir vers leur pays d’origine en l'an 4609 AR. C’est ainsi que commença un coup d’état au cours duquel le sang ne coula pratiquement pas. Peu de temps après que le Procréateur eut repris le contrôle de l’Osirion, il réinstalla Sothis comme capitale de la nation et y construisit le désormais célèbre Palais aux Murs Blancs. Puis il se renferma et ses apparitions publiques devinrent plus rares et plus espacées. Certains prétendent que c’était une conséquence de la dévotion de Khémet à faire perdurer les contrats secrets passés avec les élémentaires qui avaient permis à sa famille d’accéder au pouvoir. Que ce soit vrai ou pas, personne ne remit en question le pouvoir du Procréateur et, après son décès au terme de quarante années de règne incontesté, en 4649 AR, le trône passa à son fils aîné, Khémet II, le Roi-Crocodile. Khémet II avait hérité de l’impressionnant talent magique de son père, mais il n’était pas aussi doué pour la gouvernance : il préférait passer son temps avec des harems de jeunes esclaves originaires de tous les coins du globe.

Trois décennies plus tard, en 4679 AR, c’est presque avec un certain soulagement que l’on apprit que, suite à un accident d’invocation dont on ne révéla que peu de détails, son fils Khémet III, le Prince de Rubis, remplacerait Khémet II. Il est encore trop tôt pour pouvoir bien décrire le règne du Prince de Rubis. Il est aussi réservé que son grand-père et, comme le premier Procréateur, il est déjà craint de tous. Il consulte rarement sa cour de conseillers, préférant plutôt s’entretenir avec Janhélia, un compagnon élémentaire du feu qui ne le quitte jamais et dont les motivations sont encore inconnues.

Géographie []

Osirion

Carte de l'Osirion

La majeure partie du territoire osirionais est occupé par l'immense désert qui entoure la vaste Étendue Mwangi. S'il semble uniforme aux yeux des étrangers, il revêt de multiples formes. Les vastes plaines calcaires de la Nappe de Verre et ses lacs de sels laissent peu à peu la place aux dunes venues des déserts de l'ouest alors que le désert des Empreintes de Rovagug est beaucoup plus rocailleux et moins sujet aux tempêtes de sable.

L'Osirion est bordé au nord et à l'est par la Mer Intérieure. Au sud, ce sont de grandes chaînes montagneuses qui forment les frontières de l'Osirion avec ses voisins le Mwangi au sud-ouest et le Katapesh au sud. Quelques zones montagneuses se sont aussi formées au centre du territoire. Le reste du relief est relativement plat. 

Valley of the pyramids

La Vallée des Pyramides

Quatre rivières ou fleuves principaux arrosent l'Osirion : le Sphinx, créé par la confluence de l'Aspic et du Croc est situé à l'est, passe entre le Mont Na-Ken et les Piliers du Soleil , baigne  et Sothis et se jette dans la Mer Intérieure dans le Grondement de Gozreh. Ce sont ses fluctuations saisonnières, et notamment ses crues, qui rythment l'année osirionienne. La rivière Junira marque quant à elle la frontière ouest de l'Osirion avec la Thuvie.

Sites d'intérêt[]

An

An, aussi appelée la « cité des triangles, » fut fondée par le pharaon Hirkoshek Ier en -107 AR pour servir de ville ouvrière aux travailleurs et aux artisans qui construisaient sa tombe. Plusieurs pyramides dominent sa ligne d’horizon et la plus célèbre est la tombe de Kamaria, le seul pharaon osirionnien qui vénérait ouvertement Rovagug. Généralement on dit qu’elle a été totalement pillée, mais les rumeurs évoquent des niveaux enfouis encore intacts.

Dunes Inversées

La caractéristique géographique la plus singulière de l’Osirion est sans doute ses sous-dunes : de gigantesques tranchées de sable creusées par le passage des élémentaires de l’air et du sable. Les risques d’avalanches de sable font qu’il est dangereux pour les voyageurs inexpérimentés d’emprunter les sous-dunes, mais les plus aguerris peuvent tirer profit des ombres projetées par les dunes pour accroître leur vitesse.

Ipeq

Selon la légende, Ipeq fut créée en un seul jour comme point d’orgue d’une série de souhaits lancés par une armée de djinns et d’éfrits nobles appelée par le légendaire Pharaon des Lames. On dit qu’un jour viendra où tous les pactes liant le pharaon et ces créatures expireront simultanément, et que les génies reviendront sur-le-champ pour souhaiter l’anéantissement d’Ipeq. L’armée d’Ipeq est équipée de plus de cent bateaux- scorpions - des plumes de Quaal similaires aux bateaux-cygnes - qui sont utilisés en cas d’urgence pour descendre le fleuve Sphinx et renforcer la garnison de Sothis si la capitale a besoin de renforts.

Ruines de Tumen

Sothis est à la fois la première et l’actuelle capitale de l’Osirion, mais il n’en a pas toujours été de même. Au cours du second âge du Sphinx Noir, les quatre Pharaons de l’Ascension exerçaient leur pouvoir à partir de Tumen. Cette ville a été taillée sur plusieurs étages dans le flanc d’un escarpement rocheux. On dit qu’elle possédait une source d’eau magique et qu’elle périt quand la source disparut. Même si Tumen se trouve dans les profondeurs vierges des dunes Inversées, elle n’en reste pas moins une destination souvent visitée par les chasseurs de trésors et les osirionologues.

Shiman-Sekh

Shiman-Sekh fut fondée par la Pharaonne des Chants après que cette déesse autoproclamée eut renversé le Pharaon des Fléaux Oubliés au cours des premiers siècles de l’Âge de la Destinée. Cette ville, construite à la frontière ouest de l’Oasis d’Or, est le dernier bastion de la civilisation avant les déserts sans fin du nord-ouest de l’Osirion.

Sothis panorama

Sothis

Voir Sothis

La métropole de Sothis, capitale de l’Osirion, a été construite autour de la carapace abandonnée d’un scarabée gigantesque, les restes matériels d’Ulunat, une des Engeances de Rovagug. En tant que centre politique et militaire de la nation, Sothis éclipse les trois plus petites villes-sœurs qui sont situées plus au sud le long des rives du Fleuve Sphinx, au point où il rencontre le Croc et l’Aspic : An, la Ville des Triangles ; Tephu, la Ville du Peuple-Roseau ; et Wati, la Demi-Ville.

Tête du Sphinx

La plus grande sculpture de sphinx de l’Osirion se trouve entre Shiman-Sekh et le Junarie, où elle regarde fixement en direction du cœur de Sothis. Les Kéléshites ont effacé les formes du visage de la créature gigantesque à coups de burins pendant les sept cents années où l’Osirion était une de leurs satrapies, mais celui-ci a été restauré avec précision depuis lors, grâce à de multiples sorts de pierres commères et de façonnage de la pierre. Les osirionologues supposent que ce visage a été modelé sur celui du Pharaon du Ciel, Ménédes Ier. Une porte dérobée au sommet du centre de la tête mène à une cavité creusée à l’intérieur et peut-être au reste du corps du sphinx, que l’on pense enseveli sous le sable. Aucun survivant n’est revenu des précédentes expéditions dans la Tête du Sphinx. Beaucoup supposent que l’air à l’intérieur est trop souillé pour être respirable. Maintenant que Khémet a ouvert certaines régions de l’Osirion aux chasseurs de trésors étrangers - afin d’obtenir plus de fonds et de redécouvrir le savoir oublié des pharaons - la Tête du sphinx suscite à nouveau l’intérêt des aventuriers à qui ni le coût du permis ni le danger de mort ne font peur.

Totra

Totra, le plus grand port de l’Osirion après Sothis, fut établi sous la dynastie An. C’est de là que partirent les Grandes Atoqua, les flottes d’esclaves qui conquirent rapidement une grande partie des terres appartenant aujourd’hui à la Thuvie et au Rahadoum. De nos jours, Totra se soumet avec loyauté au pouvoir du Prince de Rubis mais, sous le manteau, ses nobles se plaignent des lourdes taxes.

Gouvernement[]

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Le Prince Rubis Khemet III

Le jeune Prince de Rubis Khémet III, le Procréateur, est sans conteste un puissant thaumaturge. Bien qu’il parle peu, ses apparitions publiques sont rehaussées d’ostensibles démonstrations de sa puissance. Khémet III gonfle lentement les rangs de l’armée de l’Osirion, mais les observateurs de la dynastie des Procréateurs n’ont aucune idée de ce que le Prince de Rubis compte faire de toutes ces troupes. Bien qu’on ne l’ait jamais vu - à cause de son invisibilité naturelle - personne ne remet en question l’existence de Janhélia, le compagnon élémentaire du feu du Procréateur en exercice. En effet, la chaleur qui émane du corps de ce seigneur élémentaire trahit sa présence dès que l’on s’en approche. Ceux qui pénètrent dans le palais du Procréateur sont nombreux à d’abord s’acheter un sort d’endurance aux énergies destructrices, pour s’assurer qu’ils pourront supporter la présence de Janhélia plutôt que de courir le risque de froisser le Prince de Rubis, si son élémentaire préféré venait le rejoindre. Les ennemis du prince précisent souvent, cependant, que la chaleur de Janhélia n’est pas l’aspect de la créature qui leur semble le plus désagréable. Ils prétendent que les liens étroits entre Janhélia et le Prince de Rubis indiquent que Khémet III est sur le point de commettre la tragique erreur de mêler l’Osirion à la politique complexe et éternelle des clans élémentaires qui ruinent le désert.

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Jasillia Khémet, héritière du trône

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Khopesh de Khémet

Le Prince de Rubis est protégé non seulement par le formidable Janhélia, mais aussi par une unité militaire d’élite de Sothis appelée la Garde Relevée. Chacun des membres de la Garde Relevée est mort au moins une fois et a été ramené à la vie sur ordre de Khémet III, ou par un sort lancé par le Prince de Rubis lui-même. La Garde Relevée protège donc leur Procréateur - ainsi que ses trésors, qui assurent qu’ils seront ramenés à la vie encore et encore - avec une vigilance fanatique qu’ils ne remettent jamais en question. Le chef, que l’on appelle aussi le Khopesh de Sothis, se charge également de gérer la milice de la capitale. La Garde relevée protège aussi la famille du Prince de Rubis. C’est donc à elle qu’incombe l’honneur plutôt douteux de retrouver et de ramener sains et saufs Ojan et Jasilia Khémet, les deux héritiers jumeaux du trône qui s’esquivent fréquemment pour explorer les recoins cachés du désert d’Osirion.

Le Conseil du Soleil et du Ciel se charge de la politique domestique de l’Osirion et dirige la vie quotidienne de la nation. Il conserve l’apparence d’une certaine indépendance, mais tout le monde sait bien qu’il est soumis aux désirs du Procréateur. À l’heure actuelle, le Conseil est une arène politique que se partagent des bureaucrates corrompus et des militants idéalistes. Le représentant du conseil Dahnakrist Phi, un ancien esclave, est extrêmement populaire. Sa tendance à critiquer publiquement le système judiciaire laisse cependant penser que son mandat de représentant du conseil, voire même sa vie, pourrait bien s’écourter.

Sociétés & cultures []

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Les Osirioniens vivent aujourd'hui essentiellement du commerce effectué avec leurs voisins du Katapesh et de Thuvie. Le commerce maritime a aussi un rôle important dans l'économie du pays. Des relations commerciales se sont nouées avec le Qadira, le Chéliax et la cité d'Absalom.

Les Osirioniens avaient leur propre écriture, les hiéroglyphes. Objet de recherches constantes de la part des osirionologues, ils n'ont pas encore livrés tous leurs secrets. Leur signification aurait largement évolué dans le temps, chaque dynastie y ayant recours de manière différente. Au final, seule une dynastie les aurait réellement utilisés pour communiquer communément.

De nombreuses ruines et tombeaux sont éparpillés sur tout le territoire. Ces marques du passé font encore la joie des osirionologues et des pilleurs de tombes pour les trésors qu'elles recèlent, toutes n'ayant pas encore été totalement explorées.