Fondée comme cité-forteresse durant l'hubris de la Première Croisade Mendévienne, Drézen fut submergée par les hordes démoniaques de la Plaie du Monde. Elle se dresse désormais comme un monument démoniaque à la stupide naïveté des premiers Croisés.
Drézen fut capturée en 4638 AR ; une vague de chaos sauvage inonda la cité, transformant la plupart de ses citoyens en hommes-bêtes hybrides qui se retournèrent les unes contre les autres dans une fureur cannibale. Après que le massacre se soit finalement achevé, les corps furent emmenés jusqu'aux falaises gelées marquant la Couronne du Monde. De ces corps se dressèrent les immondes Spectres de l'Hiver, capable de geler un homme à mort par un simple toucher.

Saint Argil, également connu comme l'Ensorceleur Indigent, devint un martyr en défendant le peuple en fuite face aux armées démoniaques.
Les autels des croisés de la cité dédiés à Iomédae, Sarenrae, et les autres divinités de la Croisade, autrefois fiers, sont désormais des parodies perverses dédiées aux ignobles Seigneurs Démons. La cité est le repaire de milliers de Démons, dirigés par l'un des généraux démoniaques les plus impitoyables de la Plaie du Monde, la sanguinaire Marilith Zuhra Aponavicius.
Récemment, la forteresse fut prise d'assaut par l'Ordre de l’Épée de l'Aube au crépuscule de la Quatrième Croisade Mendévienne en 4707 AR. La retraite ayant été prononcée, le Général Vaklo Heidberg décida d'un ultime assaut afin de porter un coup marquant aux troupes démoniaques avant de se réfugier derrière les Pierres Gardiennes. Toutes les troupes de l'Ordre prirent d'assaut Drézen, surprenant la générale Marilith sur son propre terrain, et menèrent un combat acharné devant les portes, menant l'affrontement jusque sur les remparts. Là, dans un duel d'une violence inouïe, le vieux général blessa Aponavicius dans son orgueil en lui infligeant une cicatrice, la seconde de sa vie après celle causée par le père-même de Vaklo. Son épée encore teintée du sang noirâtre de la démone, le Croisé ordonna le repli de ses troupes, obtenant une victoire psychologique, sinon tactique, sur les troupes de la Plaie.