Wiki Héros d'Absalom

Aux confins septentrionaux de l’Avistan, la terre et les gens deviennent durs et impitoyables. Les hivers sont longs et rigoureux, ils obligent la population à arracher une maigre pitance au sol presque gelé et à pêcher dans les rivières et les lacs durant un printemps et un été bien trop courts. Pendant ce temps, les seigneurs complotent dans leurs forteresses, en regardant les terres de leurs voisins d’un œil envieux. Autrefois deux royaumes distincts en guerre permanente avant d'être conquis par un despote, la récente disparition de cette lignée de conquérants le peuple doit désormais décider de sa destinée. Bienvenue au Brévoy.

Histoire[]

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La moitié nord du Brévoy était autrefois la nation indépendante d’Issie. La qualité uniformément pauvre du sol de ce territoire de collines accidentées couvert seulement de broussailles et de caillasses rend toute culture impossible. Les habitants mangent principalement les poissons qu’ils peuvent attraper, dans le Lac des Brumes et des Voiles, un régime complété seulement par la nourriture amenée par bateau depuis le Rost ou les régions plus au sud.

Au cours des siècles passés, le peuple d’Issie était connu pour ses pilleurs infâmes et leur habileté pour planifier des attaques de rivières était crainte tout le long du Sellen. Au sud de la Forêt de Gonzi s’étend une vaste plaine ondulée de prairies fertiles et parsemée de fermes et de petits villages. Il s’agit du Rost, la vache nourricière du nord du pays et la terre d’origine du Pacte de l’Épée Aldori.

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Globalement, les Issiens sont des gens reclus et énigmatiques. Chaque village possède ses propres traditions remontant à des centaines d’années. On s’y méfie des étrangers et on les évite. Les rumeurs de rites sanglants et de sacrifices humains ne sont étayées par aucune preuve mais, dans les lointaines cités de Restov et de Nouvelle-Stetven, on murmure que les véritables maîtres de l’Issie restent tapis dans les eaux du lac des Brumes et des Voiles, et qu’ils ne sortent qu’au plus profond de la nuit pour passer de sinistres marchés avec les villageois.

Les habitants du Rost sont principalement des fermiers, des artisans et des commerçants. La plupart sont extravertis, joyeux et accueillants vis-à-vis des étrangers, pour autant qu’ils acceptent de se conformer aux nombreuses traditions locales. Cependant cet accueil est en quelque sorte une arme à double tranchant, car le peuple du Rost, obsédé par l’honneur et le rang individuel, s’offense à la moindre provocation. Un mot de travers et le coupable a de grandes chances de comparaître devant le magistrat local ou de devoir faire face à un futur duel. Si un étranger prend la peine d’apprendre leurs coutumes, les Rostais se révèlent être de vrais amis et des alliés loyaux.

Les Surtova ont dirigé l’Issie pendant plus de mille ans, depuis le centre de la berge méridionale du Lac des Brumes et des Voiles. Cette famille de pirates et de fripouilles a la réputation d’être composée d’astucieux intrigants. Ne disposant ni de ressources naturelles ni d’une importante population, l’Issie n’a jamais possédé de puissante force militaire : elle survit généralement en se montrant plus intelligente que ses ennemis. Alors que les Issiens s’échinaient au nord de ce rude paysage, les colons taldans s’installèrent au sud, dans des plaines bien plus clémentes, sous la direction du baron Sirian Premier, un noble fougueux et impulsif qui fut forcé d’émigrer hors du Taldor après avoir perdu un duel de trop.

Peu de temps après qu’elle fut fondée, la colonie subit une attaque de bandits cachés dans les Royaumes Fluviaux, ce qui faillit la mener à sa destruction avant même qu’elle n’ait l’occasion de prospérer. Le chef des bandits, qui était lui-même un maître épéiste, lança un défi au baron : la moitié de sa fortune contre la tête du brigand. Incapable de laisser passer ce défi, le baron Premier accepta le pari pour se voir infliger une cuisante humiliation et une ignoble défaite. Après avoir payé le bandit, il disparut pendant plusieurs années. La plupart des gens supposèrent qu’il avait fui quelque part, trop honteux pour se montrer après une telle défaite. Le peuple fut surpris lorsque le baron revint, transformé, quelques années plus tard. Il était devenu un épéiste tel que le monde n’en avait jamais connu avant. Sous le nom de Sirian Aldori, il mit rapidement le seigneur-bandit au défi de lui accorder une revanche, au cours de laquelle il désarma et vainquit le brigand en quelques secondes.

Le baron Aldori reprit son commandement et lança un défi ouvert, promettant cent mille pièces d’or à toute personne capable de le battre en duel à l’épée. Des milliers de gens relevèrent le défi à travers le monde. Certains étaient des duellistes sérieux et honorables, et d’autres tentèrent de tricher en utilisant la magie ou d’autres astuces. Cela ne changea rien. Sirian les vainquit tous, scellant à jamais sa réputation de plus grand épéiste au monde. Dans les premiers temps il refusa d’enseigner sa technique, mais il finit par choisir un petit groupe qu’il entraîna. Il leur fit changer leur nom en Aldori et jurer solennellement de ne pas révéler quoi que ce soit de ce qu’ils allaient apprendre à une personne extérieure au pacte de l’épée. Au fil des générations qui suivirent, les élèves de Sirian se firent connaître sous le nom de Seigneurs des Épées Aldoris, une force crainte dans tout le continent.

Le délicat équilibre des pouvoirs entre l’Issie et le Rost se brisa en 4499 AR, quand un mystérieux seigneur de guerre iobarien nommé Choral le Conquérant s’abattit sur la région à la tête d’une armée qui bénéficiait de l’appui de plusieurs dragons rouges. Choral rencontra les Surtova sur les rives du Lac des Brumes et des Voiles et ils se rendirent immédiatement devant ce puissant seigneur, ce qui leur évita de subir les représailles qui détruisirent presque tous leurs voisins du sud, au Rost.

Pendant les deux siècles qui suivirent, les descendants de Choral le Conquérant dirigèrent les peuples de deux nations distinctes - et très différentes - et les associèrent progressivement pour former la nation du Brévoy. Et pendant tout ce temps, les Surtova œuvrèrent, lentement et prudemment, pour faire avancer leur position dans la hiérarchie royale du Brévoy. Leur diligence paya quand les Rogarvia disparurent mystérieusement, il y a une dizaine d’années.

Récemment, la Céleste Guerre changea encore l'équilibre des pouvoirs au Brévoy. En effet, le royaume refusant de se joindre au Chéliax, les forces infernales lancèrent un assaut massif sur Nouvelle-Stetven, forçant le souverain Noleski Surtova à fuir et à laisser son pays sans dirigeant, permettant aux Thrune de placer leurs alliés les Lébéda à la régence. Depuis, le Chéliax essaye d'asseoir sa domination sur le pays en s'alliant les maisons nobles du pays. Les Héros d'Absalom y furent envoyés afin d'acquérir l'aide du Brévoy pour le Conseil Unifié d'Absalom, mais à leur arrivée le Chéliax avait déjà pris le contrôle du pays et seules deux maisons n'avaient pas encore choisi leur camps : les Medvyed et les Lodovka.

Légende de la conquête de Choral[]

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Choral le Conquérant écrasant un seigneur ennemi

Les récits et légendes populaires parlent de Choral arrivant au Lac de l'Aiguille, l'actuel Lac Reykal, avec une bande éparse d'à peine 300 soldats et chevaliers. Après son arrivée, il déclara la création d'une nouvelle nation appelée Brévoy qui incluerait la plupart des terres d'Issie et du Rost. Cette déclaration fut presque complètement ignorée par les deux nations, aucune d'entre elles ne percevant Choral comme une menace.

Le Rost du gérer Choral lorsqu'il commença d'envoyer des collecteurs de taxes depuis son camp de Nouvelle-Stetven pour forcer les citoyens pour supporter son gouvernement naissant. Ils envoyèrent une petite armée pour s'occuper de l'orgueilleux chef de guerre. L'armée rostaise sous-estima sérieusement la ruse de Chora, et leur armée tomba dans une embuscade. Ils furent attirés dans un canyon au sud de Nouvelle-Stetven où Choral libéra ses alliés secrets, des dragons rouges. Leurs flammes dévastèrent l'armée du Rost alors qu'elle était piégée dans le canyon sans échappatoire. Il y eut peu de survivants. Après cela, les dragons semèrent le chaos sur la plupart du Rost, forçant ses dirigeants à se rendre en quelques jours.

Voyant la dévastation que Choral avait causée au Rost, les seigneurs Issiens se rendirent immédiatement, se déclarant comme une partie de sa nouvelle aristocratie.

Réalité historique[]

Choral arriva en fait par le Lac des Brumes et des Voiles depuis la Iobarie. Il rencontra le Seigneur Nikos Surtova d'Issie, qui se rendit immédiatement face à son immense armée en échange du maintien de leur prestige et possessions. La Maison Surtova devint un vassal de la Maison Rogarvia. A ce moment seulement, Choral tourna son attention vers le Rost et les Seigneurs des Épées Aldoris, qui tombèrent à peu près de la même manière que la légende le rapporte.

Géographie[]

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Les principales caractéristiques géographiques du Brévoy sont le Lac des Brumes et des Voiles qui forme sa frontière nord, et les Pics Givrés sa frontière est avec l'antique Iobarie. D'autres sites géographiques notables sont les Monts Golushkin à l'ouest vers la Numérie, l'Île d'Acuben qui accueille la cité de Port-Gelé et limite la Baie de Port-Gelé, la cité de Garde-de-l'Aigle sur les majestueux Monts Veshka, la Vallée Flamboyante où les rebelles Aldori menèrent leur dernier combat contre Choral le Conquérant, et le Lac Rekyal où fut bâtie la capitale de Nouvelle-Stetven il y a 200 ans sur les ruines de la ville taldane de Stetven. Le point le plus au nord du Brévoy est la hautement inaccessible Pointe de la Griffe, au bord de la Iobarie. Le point le plus au sud est l'endroit où la cité de Restov rejoint la Rivière de la Pie-Grièche.

Les fleuves principaux du Brévoy sont l'Awzera qui coule vers l'est jusque dans le Lac Rekyal à travers les terres des Maisons Garess et Lebeda, la Sellen orientale qui coule vers le sud hors des Pics Givrés à travers la Forêt de Gronzi, dans le Lac, puis au sud au delà de Nouvelle-Stetven jusque dans les Royaumes Fluviaux, et la Pie-Grièche qui coule vers l'ouest hors des Collines de Nomen, croise Restov puis coule vers le sud à travers les Terres Volées, rejoignant finalement la Sellen dans les Royaumes Fluviaux.

La géographie du Brévoy diffère énormément entre le nord et le sud du pays. Le changement de géographie marque l'ancienne frontière entre les antiques Issie et Rost. Le nord, l'ancienne Issie, est principalement composé de collines nues et inaptes à l'agriculture. Le sud de l'imposante Forêt de Gronzi représente ce qui fut autrefois le Rost. Cette zone, les Plaines du Rost, consiste en de fertiles terres herbeuses et est considérée comme la panière à pain du nord.

Cela peut prendre des jours de voyager entre de petits villages, et plus long encore entre les grands centres de population. La plupart des villes et cités sont localisées au pied des montagnes, le long des lacs, ou à côté du lit des fleuves.

Map Brevoy

Sites d'intérêt[]

Forêt de Gronzi

Pour les Brévics, la sombre étendue de la Forêt de Gronzi s’appelle simplement la « Forêt ». Elle va des hautes terres des Pics Givrés jusqu’aux rives du Lac Reykal et forme une partie de la frontière entre l’Issie et le Rost. Même si techniquement la forêt appartient à la couronne, la chasse et même l’abattage des arbres ne sont pas soumis à un contrôle strict, surtout en lisière et dans les marches occidentales. La portion qui se trouve près de Nouvelle-Stetven fut coupée il y a des générations par les bûcherons qui devaient reconstruire la ville et l’entretenir. Aujourd’hui, ils doivent s’enfoncer toujours plus loin pour subvenir à leurs besoins.

Nouvelle-Stetven

Voir Nouvelle-Stetven

La capitale désordonnée de Choral, Nouvelle-Stetven, est une ville commerçante animée malgré les récents troubles qui ont frappé son aristocratie. Le Brévoy exporte du blé, du poisson, du bois et du minerai vers le reste du nord à partir de Nouvelle-Stetven. Les victuailles provenant du Brévoy nourrissent une grande partie des Royaumes Fluviaux, de la Numérie et du Mendev, où les incessantes attaques de bandits et les armées d’envahisseurs démoniaques rendent la culture de la terre difficile. La majeure partie de cette nourriture passe par Nouvelle-Stetven et en échange, des biens exotiques qui viennent de tout l’Avistan - et d’au-delà -remontent le Sellen vers la ville. Bien que les bandits et les voleurs des Royaumes fluviaux restent un obstacle sérieux, le marché offre quand même une large variété de marchandises allant du métal céleste numérien aux reliques osirioniennes.

Pics Givrés

Les pics Givrés dressent leur muraille entre le Brévoy et les anciennes terres de Iobarie, à l’ouest. Leurs sommets sont perpétuellement couverts de neige, même en été, alors que de froides rivières dévalent leurs flancs en cascade et forment d’immenses chutes d’eau et des lacs de montagne limpides. Un dégel tardif ouvre les rares passes des montagnes, mais bien peu de gens les utilisent. Vigie est loin d’être le seul site ancien des Pics Givrés. Les contes parlent d’entrées à moitié ensevelies qui ouvrent sur des donjons montagneux, dont certains seraient même des avant-postes de l’ancienne Iobarie et d’autres seraient encore plus vieux. On dit que certaines ruines sont hantées par les froides ombres des soldats ou des mineurs qui périrent là et qu’ils protègent encore les trésors qu’ils découvrirent de leur vivant.

Port-Gelé

Les terres ancestrales de la Maison Surtova s’étendent autour de Port-Gelé, une ville qui s’est de plus en plus développée vers l’intérieur du pays, comme ses maîtres. Même si elle est encore reliée aux villages côtiers par une route relativement bien entretenue, elle reste à l’abri de ses murailles pendant le plus gros de l’hiver, au cours duquel seuls quelques courageux voyageurs s’y rendent en traîneau. Le reste de l’année, la ville ouvre grand ses portes pour engranger les réserves nécessaires pour supporter la saison suivante. Le Manoir Blanc, le siège historique des Surtova, est actuellement confié à l’oncle du roi Noleski, Domani Surtova.

Restov

L’esprit du Rost n’est nulle part aussi vivant que dans la cité libre de Restov. La ville doit tout de même allégeance à la couronne brévique et le Seigneur-Maire Ioseph Sellemius doit ployer le genou devant le Trône de l’Écaille du Dragon, comme n’importe quel seigneur. En dehors de cela, Restov n’appartient à aucune maison et représente un refuge pour les Seigneurs des Épées Aldoris déchus et pour tous ceux qui regrettent les temps anciens, avant l’arrivée du Conquérant. Restov est à la fois une ville raffinée et chaotique, comme seule peut l’être une colonie quand elle essaie désespérément de se rappeler sa mère patrie et de l’imiter. La bourgeoisie de Restov se considère comme sophistiquée, même si un Taldan en visite la trouverait vieillotte et affligée d’une bonne part de barbarie nordique. Cette ville frontalière est un centre de négoce bourdonnant d’activité et sa fortune relative alimente un nombre non négligeable de petits seigneurs et de fils de marchands paresseux. Ils fréquentent les diverses écoles d’escrime aldoris ou taldanes, les tavernes et se battent en duel à tous les coins de rue du matin au soir. Les écoles, les salons et les bars sont de véritables nids de velléités rebelles au règne de Noleski Surtova et débordent de jeunes provocateurs qui n’attendent qu’un chef pour les rallier à sa cause.

Vallée Flamboyante

La vallée dans laquelle les rebelles aldoris livrèrent leur dernière bataille contre les forces de Choral le Conquérant se trouve dans la partie méridionale des pics Givrés. Choral leur fit croire qu’ils l’avaient acculé dans la vallée où il les piégea quand ses alliés dragons rouges incendièrent le vallon, balayant les hommes du Rost. Aujourd’hui, la vallée Flamboyante est un endroit à la sinistre réputation, où la vie refuse de repousser sur la terre noircie et fondue. On dit que les âmes torturées des hommes qui moururent là hantent encore les lieux et qu’on les aperçoit la nuit sous forme d’ombres incandescentes brûlant de haine envers les vivants.

Vigie

La ville de Vigie se situe dans les hauteurs des montagnes le long de la frontière orientale du Brévoy. Cette ville est construite autour d’un énorme observatoire plus ancien que tous les villages et villes de la région. Malgré son âge, l’observatoire est parfaitement préservé. Une magie puissante le garde en bon état. On ne sait pas qui sont exactement les constructeurs de l’observatoire ni pourquoi ils l’ont créé, mais il est clair que cet édifice a été conçu pour accueillir des êtres plus grands que des humains. Dans les premiers jours de l’Issie, les Surtova établirent un petit poste avancé près de l’observatoire afin de l’étudier. Les Aldori le capturèrent et le fortifièrent pendant une des longues guerres entre l’Issie et le Rost. Après que Choral eut conquis le reste du Rost, il s’intéressa grandement à l’observatoire et mit en oeuvre un grand projet destiné à le sortir de terre et à le remettre en état. Malgré l’envergure de ce projet, les buts exacts de l’observatoire, ainsi qu’une grande partie des travaux qui y sont effectués, restent bien mystérieux. Le jour où les Rogarvia disparurent, Vigie se coupa complètement du monde extérieur et on refusa de laisser entrer ou sortir qui que ce soit de la communauté, même les caravanes de réapprovisionnement. Jusqu’ici, les messages envoyés à Vigie n’ont reçu aucune réponse, et les divinations magiques ne parviennent pas à traverser ses murs.

Gouvernement[]

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Noleski Surtova, roi du Brévoy

Maisons nobles[]

Au début de 4699 AR, la 200ème année du règne des descendants de Choral le Conquérant, tous les membres de la Maison Rogarvia disparurent sans laisser de trace. Les rumeurs allèrent bon train et parlèrent de coup d’état et de sinistres complots, mais force fut de constater qu’il s’était passé quelque chose de bien plus étrange qu’une simple rébellion.

Il n’y avait aucune trace d’activité suspecte ni de lutte dans le palais royal, pas plus que dans aucune des villas que les Rogarvia possédaient dans tout le pays : les nobles avaient simplement disparu, laissant des manoirs vides éparpillés dans tout le Brévoy. S’ensuivit une brève période de chaos et de panique mais, à la fin de l’année, les Surtova avaient gagné.

En citant leurs liens séculaires avec la lignée du Conquérant, ils prirent le pouvoir à Nouvelle-Stetven et l’étendirent à tout le Brévoy. Alors que toute l’Issie semblait les appuyer, le Rost - dont les armées et les défenses s’étaient déplacées de plus en plus au nord sous le règne des Rogarvia - ne put que se soumettre, à nouveau. Aujourd’hui, le roi Noleski Surtova tient la Forteresse de Rubis et le Trône de l’Écaille du Dragon, mais reste à voir combien de temps il pourra conserver ce royaume qui renâcle de plus en plus.

Le paysage politique du Brévoy est dominé par sept grandes maisons nobles dont la plupart sont antérieures à l’arrivée du Conquérant et qui existaient sous forme de puissantes tribus de pillards et de barbares. Choral donna des terres et des titres aux seigneurs qui avaient accepté de lui jurer fidélité et remania les maisons pour leur donner leur disposition actuelle.

La maison Garess est installée dans les contreforts des Montagnes de Golushkin et possède des liens étroits avec les clans Nains de la région.

Cette maison contrôle une grande partie des plaines au sud-ouest du Lac Reykal, ainsi que le trafic des bateaux du lac.

Cette maison qui occupe l’Île d’Acuben et le centre de la côte nord est très présente sur le Lac des Brumes et des Voiles, et ses membres n’ont jamais abandonné leurs coutumes de marins.

La maison Medvyed, la plus à l’est, possède la majorité de la Forêt de Gronzi. Ce sont des gens robustes qui continuent de suivre les « anciennes traditions » et de vénérer la nature.

Le nord-est du Brévoy est dirigé par les Orlovsky, une famille qui cherche généralement à rester au-dessus des chamailleries politiques.

Jusqu’à peu, les Rogarvia régnaient sur le Brévoy. Leur disparition a plongé le pays dans le chaos.

La maison Surtova est la plus influente et la plus ancienne du Brévoy. Elle contrôle Port-Gelé et une grande partie du nord-ouest du pays.

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Un noble brévic

Les hommes dirigent la maison, l'aîné héritant des titres et propriétés du père. Les autres fils peuvent recevoir quelque chose, mais il n'y a aucune loi requérant que ce soit significatif. Les femmes peuvent être régentes pour leurs héritiers mâles de moins de 15 ans et travaillent souvent dans l'ombre pour influencer leur seigneur. Les familles nobles sont relativement grandes, la plupart préférant s'assurer au moins deux fils. Depuis la fondation du Brévoy, il y a eu de nombreux mariages par alliance parmi les grandes maisons.

Economie[]

Les vêtements, curiosités exotiques, et épices sont les principales importations du Brévoy, tandis que les exportations incluent le cuivre, la fourure, le poisson et les fruits de mer, le grain, le fer, le sel, et le bois. La pierre pour les bâtiments n'est pas chose commune, donc la plupart des constructions sont en bois. Les rares exceptions remarquables sont la Forteresse de Rubis et le Rempart de Gorum.

Religion[]

Les trois divinités les plus répandues au Brévoy sont :

Abadar, la force religieuse unificatrice principale au Brévoy, de nombreux Brévics le respectant et tous ayant des interactions avec ses suivants à chaque voyage au marché. Les marchants sont les adorateurs les plus diligents d'Abadar au Brévoy, et ses temples sont des lieux de jugement et d'échange. Ceux qui portent la Clé d'Or d'Abadar sont souvent reconnus comme des arbitres neutres ou des juges.

Les domestiques des prêtres de Gorum servent souvent la noblesse du Brévoy et se promènent en portant des tabards d'un rouge sombre criard.

Pharasma est la plus adorée par la populace du Brévoy. Les clercs de Pharasma sont les plus simples, servant de sage-femmes, soigneurs, et embaumeurs.

Bien que ce soient les plus communément vénérés, Erastil est parfois adoré dans les régions les plus rurales, et des cultes Lamahstan endurent avec ténacité les croisades dans le but de les exterminer.

Habitants[]

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Soldat brévic

Les paysans du Brévoy représentent la plus grande partie de la population et doivent taxes et fidélités à l'un des Seigneurs. Leur vie consiste en un labeur de l'aube au crépuscule, les récoltes si ils vivent au Rost, ou la pèche si ils vivent en Issie. L'homme de la maison peut visiter la taverne locale dans la soirée. Durant l'hiver, lorsque la pèche ou les récoltes sont impossibles, les tâches ménagères emplissent les journées. Les paysans essaient de vivre simplement, soutenant leurs familles, et évitant l'attention des prêtres et des nobles.

Les taldans, nombre d'entre eux descendant des premiers explorateurs, représentent la plupart de la population brévic, mais la grande tolérance culturelle de la nation résulte en de nombreuses ehnies et races considérant le Brévoy comme leur maison. Cela inclut les clans Kellids perdus de la voisine Numérie et descendant des armées de Choral le Conquérant, des migrants Varisiens de passage, ainsi que des visiteurs et parias Chélaxiens, Kéléshites, Tianais, et Ulfes. Le Brévoy accueille également une forte population de Nains, Demi-Elfes, Demi-Orcs, et Halfelins.

Langue[]

Ayant reçu des vagues migratoires de tout l'Avistan, le peuple de Brévoy parle un grande nombre de langues, dépendant de l'ethnie de chacun. Cela inclut le Hallit, le Skald, le Varisien, et bien sûr la langue commune de cette partie du monde, le Taldan. Étrangement, une forte minorité parle également le Draconique, ce qui est assez étrange pour des non-dragons.